• 29/01/2024
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L'ASAPAD met en place une démarche innovante pour le bien-être de ses salariés

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Une assistante sociale à demeure, pour prendre soin de ceux qui prennent soin. L'ASAPAD, notre service d'aide à domicile situé près de Douai, a récemment mis en œuvre une initiative remarquable visant à offrir un soutien accru à ses salariés en intégrant une assistante sociale au sein de son équipe. L'objectif central de cette initiative vise à améliorer la qualité de vie personnelle des employés. L'idée sous-jacente est que cela aura un impact positif sur leur bien-être au travail, créant ainsi un équilibre global.

Pourquoi ? Comment ?

Vincent Morel, directeur de l’ASAPAD : « J’ai constaté que certains de mes salariés pouvaient rencontrer de grandes difficultés dans leur vie personnelle et que cela avait un impact sur leur vie professionnelle. Il est difficile d'ignorer le fait que même en travaillant, nos auxiliaires de vie sont parfois confrontés à des situations précaires. Ce constat nous a incités à chercher des solutions adaptées à leurs besoins. En tant que dirigeant, je ne pouvais pas accepter que mes employés puissent être confrontés à de telles difficultés personnelles sans agir. Faire appel à une spécialiste nous a paru être la solution la plus adéquate, et même si cela représente un investissement, les retours positifs que nous anticipons sur le bien-être de nos employés justifient largement cette démarche.»

 

L’ASAPAD fait donc désormais appel à Morane Sys, assistante sociale libérale, qui est présente sur place tous les mardis de 9h à 17h.

Afin de promouvoir ce nouveau service et faire que cela fonctionne auprès des salariés, l’accent à été mis sur la confidentialité. Les salariés prennent contact avec elle directement sans passer par un intermédiaire, et son bureau est installé en dehors des bureaux de l’ASAPAD, dans un espace qui a été spécialement réaménagé à cet effet.

« Il était essentiel d'assurer la confidentialité. Les employés peuvent contacter l'assistante sociale directement, sans impliquer la direction. Nous voulions qu'ils se sentent en confiance pour partager leurs préoccupations. » Vincent Morel

 

Et ça marche !

La communication proactive avec les salariés, avec la distribution d'une fiche d'information, une vidéo explicative, des cartes de visite, ainsi que des informations pertinentes sur la déclaration d'impôt et le chèque énergie, a contribué à accroître la visibilité du service social au sein de l'ASAPAD, et les personnes qui ont jugé en avoir besoin se sont manifestées.

Au cours du semestre d'avril à septembre 2023, Morane a suivi 31 personnes pour un total de 57 entretiens, avec une préférence marquée pour les contacts téléphoniques, facilitant la communication initiale.

Les sollicitations sont variées, allant des démarches administratives aux préoccupations liées au logement, à la santé, à la vie familiale, au travail, et au handicap. Les préoccupations financières et la gestion budgétaire sont prédominantes.

Par ailleurs, des réunions de travail ont pu également être organisées afin d’affiner les besoins de l’ASAPD. Elles ont enrichi le champ d'intervention de l’assistante sociale de sujets tels que la santé des femmes, l'aide au permis de conduire, la sensibilisation au tabac, reflétant une volonté d'aborder des questions plus diverses que la précarité ou le budget.

Morane Sys : « Mon rôle consiste principalement à accompagner les salariés, en particulier les auxiliaires de vie, dans divers aspects de leur vie personnelle et professionnelle. Mes interventions couvrent un large éventail de domaines, de la gestion budgétaire aux démarches administratives, en passant par le logement, le travail ou la vie familiale. J'accorde une importance particulière à l'éducation financière, guidant les salariés dans la compréhension et la gestion de leur budget. Par exemple, je m'efforce de les sensibiliser à anticiper les dépenses pour des échéances connues comme Noël, et à adopter des stratégies pour faire face aux difficultés financières potentielles.

En ce qui concerne les modes d'intervention, j'opte généralement pour des entretiens individuels, des rendez-vous au bureau, et des entretiens téléphoniques selon les besoins. La prise de contact avec les salariés varie en fonction des périodes, mais il semble y avoir une tendance à une facilité accrue avec le temps, notamment grâce au bouche-à-oreille et aux messages téléphoniques. Il est important de rester flexible et d'ajuster les interventions en fonction des besoins spécifiques. L'idée n'est pas seulement de résoudre les problèmes ponctuels, mais aussi d'accompagner les personnes vers une autonomie durable.

Mon objectif est d'offrir un accompagnement personnalisé, abordant divers aspects de la vie quotidienne. Tout est lié, donc il s’agit de voir comment trouver des solutions ensemble, et comment accompagner la personne à trouver un équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle.

Ce qui me passionne dans ce métier, c'est cette dimension humaine et la possibilité d'insuffler une lueur d'optimisme chez les salariés que je rencontre. En fin d'entretien, mon but est de les laisser avec une vision plus positive de leur potentiel et des possibilités qui s'offrent à eux. »

 

Une démarche appréciée des salariés et qui porte ses fruits

« J’ai découvert les services de Mme Sys sur une affiche à l’accueil de l’ASAPAD. J’avais déjà fait appel à une assistante sociale, mais cela ne s’était pas bien passé du tout. J’étais très déçue et je ne pensais pas le refaire, mais quand j’ai vu l’affiche et que c’était proposé par l’entreprise, j’ai tenté. J’ai appelé et quand j’ai eu madame Sys au téléphone cela m’a rassurée.  Elle est très à l’écoute, elle est gentille et douce, elle m’a très bien reçue et je suis très contente de ses services. Elle explique tout, elle prend le temps et elle fait les démarches avec moi. Je trouve que c’est une idée formidable de mettre en place ce service. Cela permet de nous faciliter la vie dans toutes les démarches administratives et autres, sans qu’on ait besoin de courir partout sur nos jours de repos, ou bien de devoir manquer le travail pour s’en occuper. C’est très important qu’elle soit la, et je conseille vraiment à ceux qui en ont besoin d’aller la voir. » Jocelyne, auxiliaire de vie.