• 06/10/2023
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La Fondation Partage et Vie s’engage dans une démarche de RSE (Responsabilité sociétale des entreprises)

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La RSE, pour la Fondation, va au-delà d’un simple acronyme. La responsabilité sociale et environnementale met en avant une double mission : prendre soin de l'organisation, de ses collaborateurs, tout en veillant à son impact environnemental et à la dimension sociale de son engagement.

L'approche de Partage et Vie en matière de RSE se veut globale et stratégique. Elle prend en compte six axes[1] pour agir de manière concrète, tout en se projetant dans l'avenir. La RSE est une responsabilité collective et chacun apporte sa contribution, pour favoriser l'intelligence collective.

Six groupes de travail ont été constitués : ils rassemblent quarante collaborateurs de tous horizons et de compétences pluridisciplinaires. Ils travaillent depuis six mois sous le pilotage de la direction de la stratégie.

Un groupe de travail a par exemple travaillé sur la gestion des déchets, cherchant des solutions pour réduire les émissions de CO2 et améliorer la gestion des déchets alimentaires, médicaux, textiles, et bien d'autres. Antoine Bartet, directeur de l’EHPAD L’Accueil (Vauvert, Gard) a participé à ce groupe : « Le premier diagnostic qui a été fait, c'est une grande disparité entre les territoires. Néanmoins, la situation est commune à tous : l'environnement légal réglementaire et les obligations de tri, de recyclage, de réduction de la production de déchets. L'autre constat, ce sont les attentes, de plus en plus élevées en termes d'exemplarité des entreprises ou des associations. Elles viennent des familles et des résidents, mais également des salariés qui remontent leurs attentes. Le travail mené par le groupe « Déchets » a permis de recenser, partager, chercher des solutions aussi bien dans ce qui est déjà fait en interne, que dans ce qui se pratique dans d’autres secteurs, grâce à des échanges avec des partenaires, par exemple en restauration, et des entreprises spécialisées en recyclage.»

 

Un travail lancé sur le bilan carbone

Le saviez-vous ? Le secteur de la santé représente 8% des émissions de gaz à effet de serre, en France. Sur ce total, la part des établissements et services pour personnes âgées est de 21%.

La Fondation a lancé un travail d’évaluation sur son bilan carbone, en mesurant les émissions de gaz à effet de serre de manière globale et en intégrant les Scopes 1, 2 et 3[2], ce qui permet d'avoir une vision complète de son impact environnemental.

Anna Perraudin, chargée de projets stratégie et organisation, en charge de la démarche RSE : « Pour agir sur notre impact, nous étions convaincus que nous devions lancer un bilan carbone, pour déterminer précisément d'où l'on part pour évaluer ce qu’il reste à faire. À ce jour, nous sommes la seule organisation médico-sociale, tous acteurs confondus, qui a lancé la mesure d'un bilan carbone intégrant le Scope 3 ».

 

Une démarche énergie, menée en commun avec 6 acteurs du secteur

Pour répondre aux enjeux énergétiques, la Fondation a répondu à un appel à manifestation d'intérêt en partenariat avec six acteurs du secteur médico-social privé non lucratif (OVE, ACPPA, ADEF, UNIVI, MBV, et EDENIS). Ce partenariat a reçu des subventions pour la création de cinq postes de conseillers à la transition énergétique et un poste de coordinateur qui ont pour objectif principal d'aider les établissements à adopter des pratiques énergétiques plus économes. Chaque conseiller travaille sur un territoire spécifique, couvrant environ 90 établissements. Les conseillers jouent un rôle central en proposant des solutions pour améliorer la performance énergétique des établissements.

Pablo Marulanda, coordinateur en transition énergétique et écologique : « En 2023, tous les acteurs ont vu leur facture énergie exploser. Ce n'est pas la première crise énergétique que l'on vit et ce n’est probablement pas la dernière. Il devient urgent d'être en mesure d’en maîtriser les conséquences. C’est pourquoi nous travaillons sur une stratégie axée sur la sobriété énergétique et la maîtrise des coûts. Au-delà des considérations financières ce travail s’intègre à part entière dans la démarche RSE : travailler sur l'énergie, c'est aussi travailler sur l'empreinte carbone et l'impact sur le réchauffement climatique ».

Au total, les 7 acteurs représentent 410 établissements et 1,6 millions de m² de bâti, couverts par le Dispositif de transition énergétique et écologique en santé, dont l’objectif est d’aider les établissements à développer des solutions techniques, financières, et opérationnelles visant à économiser de l'énergie.

La phase opérationnelle est en cours, les conseillers collectent des données sur la consommation énergétique des établissements. Cette démarche permet d'établir des priorités d'intervention. Les établissements les plus énergivores bénéficient d'un accompagnement approfondi sur site. Certains ont déjà fait l’objet d’une restitution de l’analyse leurs résultats. À cette occasion, tous les points qui touchent de près ou de loin à la consommation d’énergie sont abordés : remplacement des éclairages, température de chauffage, remplacement de chaudière... Les différentes actions possibles sont ensuite catégorisées en termes de faisabilité et d’urgence de mise en place. Les conseillers peuvent aider par ailleurs les directeurs d'établissement à accéder à un réseau d'experts en collaboration avec l'ANAP.

 

Sur le terrain

Dalila El Halafi, directrice de l’EHPAD L’Arousiney à Gujan-Mestras (Gironde) a bénéficié de l’une des premières restitutions d’audit : « Je suis très satisfaite d'avoir bénéficié de cet accompagnement. La qualité de l'audit énergétique ne fait que confirmer la nécessité d'avoir cette équipe dédiée. Le directeur ne pourrait pas réaliser un tel travail car cela représente une réelle expertise et du temps. Le plan d'action présenté est précis et intègre les contraintes de terrain. Nous pouvons y trouver aussi bien des "Quick win" tel que la réduction de la puissance souscrite, que des actions à long terme telle que le passage à une chaudière thermostatique lors du changement d'installation. L'impact ne pourra être que positif, tant sur le plan de la sensibilisation écologique que sur le plan économique. »

 

 

[1] Déchets/Egard pour les autres/Partage de la valeur/Eco-système local/Energie/Achats et alimentation

[2] SCOPE : dans le contexte de l'environnement, le scope est défini comme l'étendue des émissions de gaz à effet de serre d'une organisation. Les Scope 1 et 2 sont légalement obligatoires pour déterminer le bilan carbone, le scope 3 ne l’est pas. Scope 1: émissions directes des sources contrôlées par l'entreprise. Scope 2: émissions indirectes liées à la production d'énergie achetée et utilisée par l'entreprise. Scope 3: émissions indirectes liées à la chaîne de valeur de l'entreprise, y compris les transports, les déchets et les autres achats.