2020, une année de gros temps pour Partage et Vie

Tout d’abord pour constater que lorsque nous avons dû commencer à faire face, au début du mois de mars dernier, à l’irruption de la maladie dans notre environnement, Partage & Vie était prête à l’affronter. Les efforts précédemment consentis pour améliorer notre organisation, les relations entre services supports et établissements, notre pilotage et notre organisation de crise ont payé.

Passée la sidération des tous premiers jours, et l’action d’urgence qu’il nous a fallu mener pour obtenir les protections individuelles indispensables à l’accomplissement de nos missions (rappelez-vous comme les masques étaient à cette époque une denrée rare et convoitée …) nous avons su nous adapter, adapter nos relations entre le siège et les établissements pour plus de fluidité et de support, adapter notre organisation interne pour maintenir autant de vie que possible malgré les contraintes d’une rigueur d’hygiène sanitaire renforcée.

Nous avons été payés de nos efforts. Même si la deuxième vague de l’épidémie a concerné plus d’établissements, plus de résidents, plus de collaborateurs, que la première, qui est restée concentrée en particulier en région parisienne, nous avons su contenir l’épidémie et c’est notre principale victoire de l’année. Finalement, 20 % de nos établissements auront eu à souffrir d’une mortalité anormale due à l’épidémie, même si l’épreuve aura été très rude pour la petite dizaine qui aura été durement touchée. Je souhaite adresser une pensée particulière aux collaborateurs de ces établissements. Ils ont résisté tout autant que nous tous, ils ont été aussi rigoureux que nous tous sur l’application des mesures barrières et pourtant la maladie a frappé. Ils ont dû en plus faire face au deuil, à la tristesse, aux exigences particulières de ces moments de fin de vie et ils l’ont fait avec un courage et une compassion reconnue par les familles de nos résidents qui les honore. Ils ont aussi su faire preuve de résilience pour maintenir une belle ambiance de vie dans nos établissements, parce que, malgré la maladie, il était essentiel que la vie continue.

Cette résilience est ce que je veux garder de cette année sombre car elle nous éclairera pour aborder les temps futurs.

Le futur proche tout d’abord, qui sera la période des fêtes à laquelle nous allons nous efforcer de garder sa spécificité et sa chaleur particulières. Veillons à maintenir plus encore dans ces moments chaleureux le subtil équilibre entre rigueur sanitaire et facilitation des contacts humains qu’il s’agisse de visites, de repas partagés ou de sorties familiales.

Le futur plus lointain aussi car certaines des innovations, des travaux menés en commun vont perdurer. Je pense en particulier à notre organisation en « hameaux de vie » que nous avons généralisée, autant que possible, dans nos établissements.

Ne pouvant réunir les directrices et directeurs d’établissement, j’ai entamé en ce mois de décembre un grand tour de nos établissements qui s’étalera sur toute l’année 2021. Les premières rencontres que j’ai pu avoir avec nos établissements les plus éprouvés par la deuxième vague, en Isère et en Alsace, ont nourri les réflexions que je viens de vous livrer.

Grâce à nos efforts, grâce aux vaccins que nous allons enfin pouvoir proposer à nos résidents, dont nous pourrons bénéficier aussi, je suis convaincu que cette nouvelle année sera celle du retour de la joie de vivre ensemble dans nos établissements.

Merci à tous du beau et bon climat que vous y créez chaque jour, je vous souhaite de très belles fêtes, la possibilité de « souffler » un peu avec vos proches et l’accomplissement de vos vœux les plus chers.

Dominique Monneron, Directeur Général