ASAPAD

Deux ans après le début de l’expérimentation : les résultats sont là !

« L’un des principaux changements est que les auxiliaires de vie ne se sentent plus seules dans leur travail. Elles sont soutenues par une équipe. Leurs  réunions bimensuelles sont l’un des éléments clés de notre réussite » explique Sylvia Lagana.

Ces réunions de deux heures ont beaucoup développé la convivialité et la solidarité. Chaque équipe est accompagnée par un coach qui aide au bon fonctionnement et fait en sorte que chaque personne puisse s’exprimer. « Il y a une complicité qui se crée avec les équipes, ce qu’il n’y avait pas avant. Avant, elles venaient au bureau et on leur donnait leur planning. Aujourd’hui, on a plus de temps pour communiquer. » Témoigne Asmaa Boukhris, Coach d’équipe.

L’autonomie et la prise de responsabilités sont très appréciées par tous. Sylvia Lagana : « Chacun ne fait pas ce qu’il veut. C’est chaque équipe qui est autonome, pas chaque membre de l’équipe. Il y a une coresponsabilité des auxiliaires de vie dans l’accompagnement des bénéficiaires. C’est très important pour la qualité de l’accompagnement et la prévention des risques au sein de la relation aidant-aidé. Les auxiliaires de vie se sentent valorisées par la confiance et les responsabilités confiées. Elles ne sont plus exécutantes mais « à l’initiative ».

Au sein de l’équipe administrative qui est devenue une équipe support, il y a aussi davantage de solidarité. Ce n’est plus une équipe qui donne des directives mais une équipe qui appuie le terrain. Cette nouvelle organisation donne du sens aux missions de chacun.

Autre résultat, les temps de déplacement ont diminué. « Elles interviennent sur un secteur géographique restreint et sont, beaucoup moins fatiguées. » explique Céline Boumane, Coach d’équipe.

L’ASAPAD travaille dans un climat qui favorise la prise d’initiatives. « Lors des réunions, les auxiliaires de vie échangent bonnes pratiques, font des propositions et discutent des situations des bénéficiaires. La convivialité a permis une organisation beaucoup plus fluide qui est ressentie par les bénéficiaires, comme le témoigne le dernier questionnaire de satisfaction. La nouvelle organisation répond à leur premier besoin, qui est la stabilité des intervenants. « J’ai de la chance d’avoir des auxiliaires de vie, parce que ça change la vie. Et c’est mieux d’avoir toujours les mêmes personnes » témoigne Mme Loisel.

 

Découvrez le reportage terrain : https://youtu.be/MclqW_5pA