L’aide-soignante a un rôle clé dans l’établissement. Nous aidons les résidents à se préparer le matin, nous les accompagnons durant les repas, nous leur apportons l’assistance dans les gestes du quotidien. Dans «aide-soignante», il y a le mot «aide». C’est le sens de notre mission.
Lorsque j’étais enfant, mes grands-parents vivaient avec ma mère et moi. J’ai développé très jeune une affinité particulière avec les personnes âgées. Je me suis tournée vers des études dans le secteur de la santé. Mon BEP sanitaire et social en poche, j’ai exercé dans un hôpital en tant qu’agent de soins, puis j’ai passé le concours d’aide-soignante. J’ai décroché mon premier poste à Jean Mazet, et cela fait 24 ans que j’y suis !
L’aide-soignante a un rôle clé dans l’établissement. Les journées des résidents commencent à nos côtés : nous sommes là pour les aider à se préparer le matin, nous les accompagnons durant les repas, nous leur apportons l’assistance dans les gestes du quotidien. Nous sommes une épaule sur laquelle ils peuvent s’appuyer. Dans « aide-soignante », il ne faut pas oublier qu’il y a le mot « aide ». C’est tout le sens de notre mission, qui s’exerce auprès des résidents autant que des familles. La communication est primordiale. L’écoute également.
Le travail ne manque pas, et parfois c’est vraiment dur. En même temps, j’ai vu le matériel se perfectionner : lève-malade, matelas à air anti-escarre… Ils facilitent notre travail et améliorent le bien-être des personnes âgées. Pour ce qui me concerne, au fil des années, je me suis portée volontaire pour devenir référente hygiène, et je viens d’être certifiée en assistance en soins et gérontologie. J’aime pouvoir échanger avec mes collègues qui exercent d’autres fonctions au sein de l’établissement. Ce sont nos compétences réunies qui nous permettent d’apporter le meilleur accompagnement possible aux résidents. Il y a quelques années, j’ai participé à la réorganisation des services de l’établissement. Elle a abouti à la création d’une unité spécifique pour les personnes les plus dépendantes et à un changement du rythme de travail. C’était très intéressant de s’investir dans cette expérience. La création de cette unité a permis d’accorder plus de temps aux résidents les plus fragiles et de décharger les membres des autres unités.
Pour être aide-soignante, il faut être patiente, efficace, disponible, courageuse et aimer les gens.
C’est un métier qui est parfois éprouvant. Nous pouvons être confrontés à la solitude des personnes, au désarroi des familles. Et en même temps, nous nous sentons véritablement utiles. Pour certaines personnes les plus isolées, nous représentons autant qu’un membre de la famille. Je suis fière d’être aide-soignante. Je considère que je fais l’un des plus beaux métiers du monde.
Carole
Aide-soignante