Le cadre de vie au cœur du soin

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Une maison de retraite médicalisée, c’est avant tout un lieu de vie. Mon rôle de responsable hôtelière est de faire en sorte que les résidents se sentent chez eux. Pas dans un EHPAD. Chez eux.

Jeannick Colin est responsable hôtelière à la maison de retraite médicalisée Galathea de Saint-Nazaire. Avec ses équipes, elle est l’une des garantes du bien-être des personnes accueillies.

Une maison de retraite médicalisée, c’est avant tout un lieu de vie. Mon rôle de responsable hôtelière est de faire en sorte que les résidents se sentent chez eux. Pas dans un EHPAD. Chez eux. Je vais donc veiller à leur apporter le plus de confort possible dans plusieurs domaines : la restauration, l’entretien des locaux, du linge, l’aménagement des espaces… Je coordonne le travail des différentes équipes en charge de ces aspects. D’ailleurs, je tiens à saluer leur implication et leur dévouement quotidien au service des personnes que nous accueillons. Ils sont formidables.

On ne le dit pas assez, mais nous exerçons un métier qui participe tout autant au bien-être des résidents que les soins dispensés par les infirmiers et les aides-soignants. N’emploie-t-on pas l’expression « soigner son intérieur » ? Ce n’est pas un hasard. J’ai moi-même été aide-soignante pendant plusieurs années. Je sais de quoi je parle. Si le résident n’aime pas ce qu’il mange, s’il ne se sent pas bien dans son environnement, sa santé peut en être impactée. Le secret, c’est de décloisonner. J’ai la chance de travailler en étroite collaboration avec l’infirmière coordinatrice. Nous dialoguons beaucoup. Il est indispensable que nos services fonctionnent main dans la main.

La qualité d’écoute de ma hiérarchie est également appréciable. J’ai la liberté de proposer des idées nouvelles et de les mettre en application. Par exemple, lors d’une rencontre organisée par le siège de Partage et Vie réunissant un grand nombre de mes homologues, nous avons évoqué différents aspects hôteliers, notamment l’importance de soigner les éclairages, de créer des petits îlots de lumière, propices à la douceur et à la sérénité. Et bien, c’est un projet auquel j’aimerais me consacrer prochainement.

J’exerce un métier qui demande beaucoup de polyvalence. Nous avons d’ailleurs des profils très divers d’une responsable hôtelière à l’autre. Nous effectuons des tâches variées, et même si ça rend le métier passionnant, ce n’est pas toujours évident. Cela mériterait que l’on retravaille sur une harmonisation des fonctions pour plus d’efficacité mais aussi de reconnaissance.

Je suis fière de la mission dont j'ai la charge aujourd’hui. Je pars en retraite dans deux ou trois ans, j’ai le sentiment de finir ma carrière en beauté.

Jeannick Colin,

responsable hôtelière à Galathea (Saint-Nazaire)