• 01/06/2018
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Café in : une première année au bilan encourageant !

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Retour sur le projet Café in, porté par L’Archipel à Duclair (Seine-Maritime) et qui veut tisser du lien social entre bénévoles et personnes âgées… tout en protégeant l’environnement !

L’idée de départ de ce projet original est la constitution d’un réseau de bénévoles, prêts à se rendre chez des personnes âgées vivant à domicile, pour partager un moment.

Le prétexte ?

La collecte des piles, du verre ou encore des ampoules au domicile de ces personnes. Un an après le lancement de Café In, Jean-Yves Dayt, directeur multisite, dresse un premier bilan plutôt positif : « Nous sommes satisfaits car nous avons le sentiment que les personnes âgées contactées sont heureuses de l’action mise en place. ».

Durant l’année écoulée, les bénévoles ont rendu visite à 6 bénéficiaires, âgés de plus de 70 ans. Un bilan qui peut paraitre modeste, mais aux résultats encourageants. Le dispositif a reçu un très bon accueil.

Paul, âgé de 86 ans, et qui bénéficie du projet depuis 3 mois : « Je ne demande qu’à ce que les bénévoles passent plus souvent ! J’ai toujours quelque chose à raconter, on prend le café, on joue… Ils passent environ 2h chez moi, l’après-midi. C’est un moment convivial, de partage et d’échanges… Cela fait partie des plaisirs de la journée, un rayon de soleil ! ».

Un avis partagé par Monique, la fille de Pierrette, une des bénéficiaires du projet. Elle raconte : « J’ai entendu parler de Café in lorsque j’ai pris des renseignements à L’archipel. Je me suis dit : « pourquoi pas ? ». Des bénévoles viennent toutes les deux semaines voir ma maman, âgée de 85 ans. Ils prennent un café, jouent au Triomino ou vont se promener lorsqu’il fait beau. Ma maman apprécie beaucoup ces visites. Elle me dit toujours que c’est trop court. Surtout, elle est tellement absorbée dans la discussion… qu’elle en oublie de donner les piles à recycler ! ».

La collecte est aujourd’hui assurée en partie par les jeunes en service civique au sein de l’établissement. Florestine en fait partie. Elle explique : « J’assure les visites à domicile avec un bénévole, ou un autre jeune en service civique. Nous avons des retours très encourageants, et à chaque fois les bénéficiaires se souviennent de nous. Ils ont bien souvent pris conscience de leur isolement et sont contents de partager un moment. Jean-Yves Dayt ajoute : « C’est une source d’étonnement et de ravissement pour ces jeunes ». Cette première année a cependant révélé des difficultés pour recruter des bénévoles. L’équipe du projet a déposé de nombreuses brochures sur les marchés, dans les cabinets médicaux, les pharmacies ou encore les mairies. « Les articles passés dans les journaux locaux n’ont eu que peu d’impact sur le recrutement. Il faut désormais nous faire connaitre sur des médias ayant une portée plus importante » explique Jean-Yves Dayt.

Un autre écueil réside dans l’utilisation du pousse-pousse, utilisé pour assurer la collecte. Le rayon d’action du vélo – quoique électrique - s’est avéré limité… à cause des côtes environnantes ! Pour y pallier, Jean-Yves Dayt et son équipe envisagent d’acquérir « un petit véhicule électrique type Twizy afin d’élargir le périmètre géographique, tout en restant dans une démarche écoresponsable ».

Café In a reçu une subvention du FAEDER (Union Européenne) à hauteur de 7000€. Une belle reconnaissance qui permet de crédibiliser la démarche… et peut-être encourager d’autres partenaires et bénévoles à rejoindre ce joli projet.