• 09/02/2021
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D’agent de soins à AMP : construire son parcours professionnel à Partage et Vie

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Grâce à la formation et au soutien de leur hiérarchie, les collaborateurs de Partage et Vie ont la possibilité d’élargir leurs compétences et d’évoluer vers plus de responsabilités. Retour d’expérience avec Magali Léon qui a débuté sa carrière à Bon Rencontre (Isère) en tant qu’agent de soins.

Comment avez-vous commencé à Partage et Vie ?

J’ai rejoint l’EHPAD Bon Rencontre à Notre-Dame-de-l’Osier en 2004. Je recherchais un emploi de secrétaire médicale. Il n’y avait pas de poste disponible, mais l’établissement m’a proposé un CDD d’agent de soins à mi-temps. J’ai accepté la mission en pensant qu’elle serait provisoire. J’ai travaillé à l’unité de soins psycho-gériatriques où j’ai découvert un métier exigeant, passionnant, empreint d’humanité, d’humilité et de tolérance. Le provisoire est devenu durable et je ne l’ai jamais regretté !

 

Vous avez évolué vers un poste d’aide médico-psychologique (AMP), comment cela s’est-il passé ?

C’est la directrice de l’époque qui m’a proposé de suivre la formation à ce métier. En lien avec la psychologue de l’établissement, je me suis documentée pour mieux savoir en quoi il consistait. Je me suis aperçue que ce métier pouvait me correspondre. Il se situe au carrefour du soin et de l’éducatif, une dimension qui m’a toujours beaucoup intéressée. Soutenir les résidents dans les actes essentiels du quotidien, leur proposer un accompagnement individualisé à travers des activités de vie sociale et de loisirs, créer les conditions d’un environnement où il fait bon vivre, voici un défi que je souhaitais relever. J’ai dit banco ! J’ai passé le concours d’entrée et j’ai commencé la formation de 18 mois en alternance : une semaine par mois en cours et le reste du temps dans l’établissement.

 

Avez-vous rencontré des difficultés ?

Se former, c’est se remettre en question. C’est aussi s’interroger sur ses pratiques. Ce n’est pas forcément évident au début, mais c’est galvanisant. Le doute fait partie de l’humain. C’est ce qui permet de progresser. Et puis, j’ai eu le soutien de ma hiérarchie qui était très à l’écoute.

 

Quel regard portez-vous sur votre parcours ?

Cela fait maintenant 16 ans que j’exerce à Bon Rencontre et je suis heureuse d’être là où je suis. Mon métier a évolué au fil des années. J’ai la possibilité de mener des projets variés. Alors oui, il faut faire preuve de ténacité. Oui, tout n’avance pas toujours aussi vite qu’on le souhaiterait. Mais s’investir auprès des plus fragiles, avoir l’occasion de réfléchir à comment répondre toujours mieux à leurs besoins, est passionnant. Parallèlement à mon travail auprès des résidents, je me suis intéressée à la vie et au fonctionnement de l’établissement. J’ai pris mon premier mandat de déléguée du personnel en 2007 et je suis toujours membre du CSE. C’est humainement enrichissant.

 

Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui rentre dans la vie professionnelle.

Je dirais : « Poussez la porte de nos EHPAD, venez voir ce qu’il s’y passe ! ». On se fait souvent une fausse idée de ce secteur. La vieillesse reste quelque chose de tabou. Or les EHPAD sont des lieux de vie dans lesquels il y a beaucoup de projets à mener. Rien de mieux que de se rendre compte par soi-même pour se faire une idée juste des choses. Tentez l’expérience !


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