- 15/09/2021
- Actualité
- La vie dans les établissements
Des parcours, des souhaits et un engagement commun
Que l’on ait une vingtaine d’années ou 20 ans d’expérience professionnelle, travailler au sein de la Fondation Partage et Vie, c’est d’abord une histoire de conviction et d’engagement. Découvrez les témoignages d'une directrice d’établissement, d'un aide-soignant et d'une psychologue.
Florence Loutz, directrice d’établissement à La Houssaie, Jouarre (Seine-et-Marne).
C’est en 1979 que Florence Loutz entre dans l’établissement : « Quarante-trois années de maison, ce n’est pas rien ! Et quel soulagement quand on a su en 2005, que la Fondation était intéressée par Jouarre ; j’avais vraiment à cœur que l’établissement reste à but non lucratif.
Vos réussites et/ou difficultés les plus « marquantes » ?
Ma grande satisfaction, est d’avoir prouvé que La Houssaie était capable de redresser sa situation à tous les niveaux. Depuis que j’y suis, l’établissement a gardé son « âme familiale » et j’ai toujours été très proche de mes équipes. J’attache beaucoup d’importance aux rapports humains. Je veille particulièrement au bien-être de mes équipes. Si le personnel va bien : les résidents vont bien. C’est ma politique à moi. »
Quels sont vos meilleurs souvenirs ?
J’ai été témoin d’un mariage au sein de la structure ! La résidente avait 87 ans et le résident 94 ans. Ils se côtoyaient et un jour ils sont venus me voir et m’ont dit : « Florence, nous aimerions passer à l’étape supérieure et nous marier ». Elle, n’avait jamais été mariée et lui, avait deux enfants et j’appréhendais la réaction de ces derniers. Finalement, les enfants ont eux aussi accepté.
J’ai une anecdote plus récente : un monsieur est passé à l’établissement pour sa belle-mère. Il me dit : « vous savez, je connais cet établissement depuis vingt ans. Ma grand-mère y était résidente pendant quinze ans ». Je me souvenais bien de sa grand-mère ; je savais même où était sa chambre. J’ai été marquée par le fait que ce monsieur revienne vingt ans après chez nous. C’est la preuve qu’il a gardé un très bon souvenir de Jouarre.
La Houssaie existe toujours et a su faire ses preuves. Je pars en retraite et je sais que la situation est claire. J’espère que l’établissement prendra de nouvelles orientations tout en gardant cet esprit familial.
Je tiens à ajouter que j’ai toujours eu un énorme soutien de la part de mon équipe ».
Nicolas Plion, aide-soignant aux Chantournes, Le Versoud (Isère).
N. Plion travaille depuis deux ans et demi aux Chantournes, un établissement pour personnes handicapées vieillissantes.
« Aide-soignant, c’est un métier exigeant, mais gratifiant. Il ne faut pas non plus avoir peur de se remettre en question pour améliorer ses pratiques. J’ai par exemple eu l’opportunité de me former à des prises en charges spécifiques comme la sophrologie et la gestion de l’agressivité. Le but : répondre toujours mieux aux besoins des résidents. Je compte rester dans le secteur, et à terme, pourquoi pas, devenir infirmier ou éducateur spécialisé ! »
Margaux Lannes-Roulance, psychologue à Richelot-Lassé, Luchapt (Vienne).
M. Lannes-Roulance est psycholoque au sein de la maison de retraite médicalisée Richelot-Lassé, où elle a découvert :
« Une équipe dynamique, bienveillante, toujours prête à lancer de nouveaux projets, à réfléchir sur ses pratiques pour les faire évoluer. Les valeurs humanistes et non lucratives de Partage et Vie, gestionnaire de l’établissement, font aussi écho en moi. La Fondation porte des projets d’envergure, comme sa démarche étique. Et les collaborateurs sont invités à y participer […].
Je n’ai qu’une envie : m’investir encore davantage ! »