• 16/06/2025
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Voyage aux Antilles : 3 questions à Delphine Langlet

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Rencontres avec les équipes et les partenaires du territoire


Le voyage aux Antilles a été l’occasion de visiter plusieurs établissements de la Fondation : racontez-nous !


Ce voyage début juin a permis de rendre visite aux équipes de nos 3 établissements martiniquais (2 EHPAD et une clinique SMR) et de nos 2 EHPAD guadeloupéens. Ce que j’en retiens de ce séjour ? C’est la qualité de nos établissements ! Chacun est engagé dans une démarche de transformation et d’embellissement continus. Les équipes incarnent la Fondation avec rigueur, exemplarité et humanité. Elles sont investies et fidèles, motivées pour sans cesse adapter l’accompagnement que l’on propose aux besoins des patients et résidents accueillis. Je partage quelques impressions de voyage :

En Martinique :

    • De la clinique de la Valériane, qui accueille des patients en soins médicaux et de réadaptation, je retiens un établissement à l’atmosphère apaisante, organisé en pavillons répartis dans un beau parc. Si des travaux de rénovation permettraient de rendre l’établissement plus fonctionnel, il bénéficie d’ores et déjà d’une très bonne réputation.
    • A l’EHPAD Beauséjour, le « jardin des amoureux » est le lieu de rencontre de l’établissement. Résidents, professionnels, visiteurs s’y retrouvent. C’est un endroit central, convivial, accueillant, propice au partage. A proximité, se trouvent en photos les souvenirs nombreux, que les activités, sorties, animations ont permis de façonner. L’établissement est en transformation, avec un centre de ressource territorial (CRT) lancé en février. Sa montée rapide en puissance témoigne de sa pertinence au regard des besoins du territoire.
    • L’EHPAD de Ducos a été rendu très accueillant grâce à des travaux de rénovation particulièrement réussis. Coup de cœur en particulier pour l’unité de protégée ouverte sur un beau jardin.

En Guadeloupe:

    • A Basse-Terre, notre établissement situé en plein cœur de ville est un havre de paix, plein de charme. Un projet de guinguette est dans les têtes... L’établissement est pensé pour laisser à chacun la possibilité d’y trouver ce qu’il souhaite : des espaces apaisants et calmes où l’on voit d’un côté la Soufrière et de l’autre le bleu de la mer, des lieux plus collectifs et ludiques, d’autres plus végétalisés. Où que l’on soit dans la maison, on a l’impression d’être à la fois très protégé, à l’intérieur, et à l’extérieur, libre.
    • Le séjour s’est terminé à Gourbeyre, dernière pépite antillaise de Partage et Vie. Cette maison est lancée dans une dynamique projet remarquable, se concrétisant par l’ouverture récente d’une unité pour personnes handicapées vieillissantes. La visite a été l’occasion de célébrer la fidélité des équipes : 15 des 52 professionnels ont été honorés pour leur présence depuis au moins 20 ans !
 
Plusieurs partenaires ont été rencontrés à l’occasion de ce voyage. Quelle a été la teneur des échanges ?


De nombreux échanges ont eu lieu avec les représentants des autorités de tarification et de contrôle (ATC) sur place, les élus locaux, nos partenaires et confrères ou consœurs du territoire. Ces échanges étaient indispensables à plusieurs titres :

    • Souligner l’importance que la Fondation porte à ses établissements antillais, qui représentent avec excellence les ambitions de Partage et Vie… malgré les plus de 6000 kilomètres qui les séparent du siège en Ile de France,
    • Consolider notre notoriété et assurer, en particulier, nos ATC de la capacité de la Fondation de porter des projets ambitieux et de qualité sur les territoires martiniquais et guadeloupéens,
    • Affiner notre compréhension des besoins du territoire pour être toujours plus pertinents dans les projets que nous proposons ou les appels à projet auxquels nous projetons de répondre (CRT, HAD, Tiers-Lieu), et en ayant en tête les moyens nécessaires à leur réalisation,
    • Envisager les pistes de développement externe que nous pourrions approfondir.

Tous ces objectifs, nous les avons poursuivis avec le Directeur général de la CNSA, le Directeur général de l’ARS Martinique, les représentants de la collectivité territoriale de la Martinique, les députés et sénateurs de Martinique et de Guadeloupe, les maires qui sont particulièrement sensibles à leurs administrés les plus anciens… Nous avons eu, chaque fois, des échanges francs et constructifs, qui témoignaient des liens de grande qualité que les directeurs de ces 5 établissements tissent au quotidien avec leurs partenaires.

 
Quelles sont être nos priorités en 2025 ?


Les 5 établissements des Antilles sont déjà pleinement engagés dans des projets de transformation de leurs offres et services. Les inaugurations auxquelles nous avons pu participer en témoignent. En 2025, il s’agira pour eux de poursuivre cette dynamique, en continuant à développer des modes d’accompagnement qui permettent de construire de véritables parcours fluides pour les personnes que nous accompagnons : développement vers le domicile, obtention de PASA et d’une autorisation de HAD, par exemple. Des perspectives de développement externe mériteront sûrement leur pleine attention, qu’il s’agisse de reprises d’établissements ou services ou de projets de création. En Guadeloupe, comme en Martinique, les besoins sont immenses, et l’offre insuffisamment étoffée pour répondre au choc démographique auquel ces territoires sont en train d’être confrontés.

Enfin, les ateliers et réflexions stratégiques que nous avons conduits avec eux l’ont mis en lumière : comme dans l’ensemble de la Fondation, nos établissements et leurs équipes auront à cœur de poursuivre le travail de fond que nous menons pour ouvrir nos maisons, changer le regard sur le vieillissement, rechercher sans cesse la qualité et le bien-être de tous, résidents comme équipes.