Sihem Ferhi, aide-soignante à La Maison Cantonale des Personnes Agées (MCPA) : « Je travaille à la Maison Cantonale depuis 2000 en tant qu'aide-soignante, et c'est un lieu que j'apprécie énormément. C'est une petite structure avec 55 résidents, ce qui permet de créer des liens forts. J'ai débuté comme agent d'entretien, mais grâce à ma directrice qui m'a encouragée, j'ai suivi la formation d'aide médico-psychologique (AMP). Depuis l'obtention de mon diplôme, je suis restée fidèle à la MCPA, occupant actuellement un poste d'aide-soignante.
Ce métier est un mélange de défis physiques et psychologiques, mais ce qui me motive, c'est le lien avec les résidents. Chaque jour, nous partageons des moments spéciaux, que ce soit pendant la toilette, les repas, ou même l'aide au goûter l'après-midi. Il y a une vraie camaraderie au sein de l'équipe, et malgré les changements récents, je reste engagée.
La bienveillance est au cœur de notre approche. Quand les résidents arrivent, souvent c'est un moment difficile pour eux, car ils laissent un peu derrière eux leur vie passée. Certains ont plus de visites que d'autres, mais notre rôle est de leur apporter du réconfort, de la chaleur humaine. C'est plus qu'un travail, c'est une mission d'accompagnement pour ces personnes vulnérables, âgées, parfois malades.
Ce qui m'a fait rester pendant 23 ans à la MCPA, malgré les changements, c'est l'amour que je porte à mon métier et à l'équipe. Nous avons traversé des moments difficiles, mais tant que je me sens écoutée et soutenue, je reste. Cette maison, c'est comme une famille pour moi, et même avec l'évolution récente due à la reprise par Partage et Vie, je continue à apporter ma contribution.
En fin de compte, c'est l'humain qui compte. Il y a beaucoup d'offres d'emploi dans le secteur des soins, mais je préfère rester où je suis, là où je me sens connectée avec les résidents, les familles, et mes collègues. Tant que je peux apporter ma bienveillance, je resterai. Mon espoir est que la bienveillance perdure, car c'est ce qui fait la différence dans le monde des EHPAD. C'est ce lien humain qui rend chaque jour spécial, même si le quotidien peut parfois être difficile. C'est une mission, une vocation, et je suis là aussi longtemps que je peux contribuer à rendre la vie de nos résidents aussi agréable que possible. »
Claude Fages, fils de résidente et membre du CVS :
« La Maison Cantonale, pour moi, c'est bien plus qu'un EHPAD. C'est le top. Ma maman, résidente depuis six ans, a trouvé ici une véritable maison de vie. Ce qui la distingue, c'est cette dimension humaine, cette atmosphère chaleureuse qui règne. Je suis impliqué dans le Conseil de Vie Sociale depuis plusieurs années, et je peux dire que nos échanges sont constructifs, que l'équipe de direction est à l'écoute. Les activités sont extraordinaires, et ma mère, malgré ses 96 ans, continue à participer pleinement à la vie sociale, artistique, et culturelle de l'établissement. La liberté de visite, même en dehors des horaires habituels, c'est un élément essentiel qui favorise cette sensation de chez-soi. Bien sûr, comme dans tout lieu, il y a des défis, des ajustements à faire, mais globalement, je recommande cette maison à tous ceux qui cherchent un lieu de vie dynamique et bienveillant.
Au fil des ans, ma maman a vécu des moments de fragilité, notamment récemment avec des problèmes de santé. Elle a été soutenue sans être hospitalisée, avec une attention particulière à chaque étape de sa convalescence. Même dans les moments difficiles, l'équipe a su préserver sa dignité et son confort. Elle a pu reprendre ses activités, même si cela a exigé des ajustements.
Mon engagement au sein du CVS à la Maison Cantonale trouve sa source dans ma conviction profonde en faveur de la solidarité et de la citoyenneté. J'ai toujours été un militant, que ce soit pendant la période où mes enfants étaient à l'école ou aujourd'hui en tant que fils d'une résidente à la Maison Cantonale. Cette expérience au CVS, c'est bien plus qu'une participation occasionnelle ; c'est un investissement actif depuis plusieurs années. Je m'efforce d'apporter une contribution significative à la vie de l'établissement, en participant activement aux réunions, aux échanges et aux prises de décision. En tant que personne ayant travaillé pendant une vingtaine d'années dans le domaine de la gérontologie, je trouve naturel de mettre mes connaissances au service de l'amélioration continue de la Maison Cantonale. »
André Borron, résident et président du CVS
« Je réside à la Maison Cantonale depuis maintenant 6 ans. J'ai choisi cet endroit pour sa proximité avec ma famille et son emplacement pratique, étant attaché à la région où ma sœur et mes parents ont vécu. Ce qui m'a vraiment convaincu, c'est la qualité de vie offerte ici, avec ses espaces verts, son programme d'animation, et le personnel extrêmement aimable.
Mon implication en tant que président du Conseil de Vie Sociale me permet d'apporter mon expérience et mes connaissances pour contribuer au bien-être de tous les résidents et « apporter ma pierre à l’édifice » ! J'aime m'engager dans des activités artistiques, en particulier l'écriture et la photographie. Je partage même mes poèmes et des récits de la vie à la Maison Cantonale sur notre journal Famileo. J'apprécie les sorties organisées, que ce soit en promenade extérieure ou au spectacle, par contre le parapente je le laisse aux autres, j’ai le vertige !
Le personnel de la Maison Cantonale est toujours disponible et de grande qualité. Sur le plan médical, je me sens bien suivi, avec des rendez-vous réguliers avec mes médecins et un psychologue.
La Maison Cantonale est un endroit où je me sens libre et heureux. Je participe activement à des activités artistiques et culturelles, je peux aller et venir comme je le souhaite, faire des courses, aller au café, aller me promener sur le vélo double de la résidence en compagnie du professeur de sport ou du kiné ! Je suis content d'avoir trouvé un lieu où je peux m'épanouir. »