• 02/10/2025
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Le Centre d’Accueil de Jour Itinérant du Sacré-Cœur : une réponse de proximité aux besoins des aînés de Basse-Terre, Baillif et Vieux-Habitants

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Depuis septembre, la Résidence Le Sacré-Cœur, à Basse-Terre, prépare l’ouverture de son Centre d’Accueil de Jour Itinérant (CAJI), un service novateur destiné aux personnes âgées vivant à domicile. Ce projet, porté par la Fondation Partage & Vie, répond à une demande du Conseil départemental et de l’Agence Régionale de Santé, dans le cadre d’un appel à projets lancé en 2024.

« Il s’agit d’un souhait du Département et de l’ARS, concrétisé par un appel à projets pour la création d’un accueil de jour intégrant la notion d’itinérance, car la Guadeloupe souffre d’un manque de places pour les personnes âgées dépendantes. »

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Une offre de proximité pour rompre l’isolement

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Conçu pour des personnes de plus de 60 ans, le CAJI propose un accueil en journée, favorisant la socialisation, la stimulation cognitive et physique, tout en apportant un répit aux proches aidants.

« C’est un secteur où les personnes peuvent parfois être très isolées à domicile. Ce dispositif constitue donc une solution alternative pour accompagner ces seniors isolés et les stimuler. »

Dès à présent, 10 places sont ouvertes du lundi au vendredi, au sein de la Résidence Le Sacré-Cœur. Le service est destiné aux habitants de Basse-Terre, Baillif et Vieux-Habitants. À terme, le CAJI interviendra directement dans ces trois communes, dans des salles mises à disposition localement.

« Pour l’instant, le CAJI ouvre dans notre établissement de Basse-Terre, mais à terme, il y aura deux jours d’accueil à Vieux-Habitants, puis deux jours à Baillif, dans des locaux mis à disposition par les mairies. Cela crée également un lien entre les municipalités et l’EHPAD. »

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Une mobilisation locale forte autour du projet

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Les élus, les communes et les CCAS se sont rapidement engagés dans le projet, conscients de l’enjeu que représente l’accompagnement des personnes âgées sur le territoire.

« Dès le début du projet, les trois communes ont immédiatement accepté de participer, ce qui montre qu’elles étaient pleinement en accord avec l’initiative et partageaient le constat d’un réel besoin. »

« Il y avait un véritable engagement des CCAS et des élus pour trouver des solutions d’accueil, même si nous avons été confrontés à la difficulté de trouver des locaux adaptés. En effet, si l’utilité du projet est reconnue, il reste compliqué de trouver des salles accessibles et bien équipées. »

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Des moyens adaptés pour garantir l’accessibilité

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Pour faciliter l’accès au service, un véhicule TPMR (Transport de Personnes à Mobilité Réduite) a été acquis auprès de la société Handynamic. Ce financement, obtenu via l’ARS, permet de proposer un transport sécurisé aux bénéficiaires, renforçant le caractère inclusif et mobile du dispositif.

Une mise en œuvre progressive et concertée

La visite de conformité de l’ARS et du Département, le 29 septembre, a marqué une étape clé dans le lancement du service. Depuis, l’équipe est constituée, les premiers bénéficiaires identifiés et un travail de terrain est en cours avec les professionnels de santé du territoire.

« L’ouverture est prévue début novembre. Nous avons reçu les premiers dossiers de bénéficiaires et l’équipe a déjà été recrutée. Nous sommes actuellement en train de démarcher les médecins, les infirmiers et, plus largement, les professionnels de santé libéraux susceptibles de nous orienter vers des profils de personnes âgées. »

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Un projet structurant pour le territoire

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Le CAJI a vocation à créer une continuité dans les parcours de vie des personnes âgées. Il agit à la fois en prévention, en soutien au maintien à domicile, et comme passerelle vers une éventuelle entrée en établissement ou en structure adaptée.

« Une personne bénéficiant d’un accueil de jour peut ensuite entrer plus facilement en EHPAD. Cela permet également de soulager les aidants et représente une alternative à l’hospitalisation en SSR. Face à la fatigue, certains aidants familiaux tentent d’obtenir des séjours temporaires en SSR pour leurs proches ; le CAJI constitue une autre solution, en offrant un accompagnement en journée et en allégeant ainsi leur charge. »

« Si le dispositif fonctionne bien, il pourra être proposé à d’autres municipalités, permettant ainsi d’élargir la couverture géographique. »