- 10/07/2025
- Actualité
- La vie dans les établissements
À la résidence L’Ostrevent, pas de danse, souvenirs et sourires
Dans les Hauts-de-France à la résidence L’Ostrevent culture et bien-être se conjuguent en mouvement. Tout a commencé avec l’initiative de Benoît, aide-soignant passionné et président d’une association de danse. Convaincu que l’art pouvait dépasser les limites physiques et cognitives, il a proposé des cours d’handidanse accessible à tous les résidents. Un rendez-vous où l’on vient partager bien plus que des pas de danses car ce sont aussi des sourires, des échanges et des souvenirs.
Quand la danse s’invite à la résidence
Au fil du temps, ce projet a pris de l’ampleur, notamment avec le soutien de la Communauté de communes Cœur d’Ostrevent, de la Direction régionale des affaires culturelles et de l’Education nationale, un partenariat s’est noué avec le chorégraphe Lionel bègue, de la compagnie La Cabane (Dunkerque). Pendant plusieurs jours, l’artiste a proposé des ateliers et des discussions autour de la danse et de la musique. Ces rencontres ont donné naissance à un film de 30 minutes mêlant témoignages des résidents et des professionnels, laissant un souvenir de cette aventure.
Des pas adaptés, un esprit commun
Au départ, certains résidents doutaient de leurs capacités mais l’adaptation des mouvements, pensée par Benoît et Lionel Bègue, a levé ces appréhensions. Chorégraphies simplifiées, gestes ajustés, choix des chansons par les résidents eux-mêmes…tout a été conçu pour que chacun y trouve sa place. L’équipe d’animation, moteur de l’activité, a encouragé et accompagné les participants tout au long du processus.
D’une dizaine de résident est née une belle cohésion. Les séances se sont teintées de bonne humeur : une résidente se met à chanter en dansant ; un regard complice éclaire un pas réussi. La danse est également devenue un prétexte pour raconter des souvenirs : les bals, les fêtes du village…
Le grand final
Pour clore cette aventure artistique, les résidents ont assisté à une représentation de l’association de danse, avant de monter eux-mêmes sur scène. Un moment de stress et d’intimidation intense, vite balayé par la fierté.
Ce projet prouve que la danse est bien plus qu’un loisir, c’est un langage universel qui ravive la mémoire et renforce les liens humains.
